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    observateurs

  • Première observation
    1980

  • Dernière observation
    2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur KaruNati, la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe. Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.

Informations espèce

C'est l'un des plus grands arbres des Petites Antilles (jusqu'à 35 m). Son tronc, anfractueux à la base, peut atteindre 1,60 m de diamètre. Toutes les parties de l'arbre contiennent une résine odorante, ambrée et inflammable qui blanchit au séchage. Sa couronne est allongée ou étalée lorsque l'arbre domine.

Fleurs :
Dioïques (fleurs mâles et femelles sur des pieds différents) et verdâtres, elles se développent en panicules (grappes pyramidales) latérales très ramifiées. La floraison a généralement lieu en juin-août.

Feuilles :
Elles sont alternes, imparipennées et composées (5-7 folioles elliptiques et odorantes). Coriaces à cartilagineuses, elles sont glabres, souvent roulées en cuiller (rappelant la forme des canots) et vert-clair sur les deux faces. Leur sommet est en général arrondi ou obtus.

Fruits :
Ils sont de petites drupes (fruits plus ou moins charnus qui ne s'ouvrent pas à maturité et à noyau), oviformes, brun-pourpre et pruineuse. Ils ne contiennent qu'une graine. La fructification a lieu de décembre à avril.

Ecosystème :
Arbre de la forêt hygrophile (dense et humide), c'est une espèce antillaise. On la trouve à Nevis, Saint-Christophe, Monserrat, en Guadeloupe et à Grenade, soit dans tout l'archipel des Caraïbes.
Usages et mythes :
Jadis, le tronc était utilisé par les Caraïbes pour la confection de pirogues qu'on troue encore en Martinique, à la Dominique et aux Saintes sous l'appellation « Gommier ». La résine récoltée sous le nom de « l'encens » sert pour de nombreux usages religieux et magiques. Par incinération, elle donne une matière noire, la « couina », servant de teinture noire pour lustrer les fibres d'arouman en vannerie caraïbe. Elle sert également comme calfeutrage des canots.
Pour le carnaval, les groupes à "Pô" utilisent l'encens pour leur rituel.
Amyris hexandra Ham., 1825 | Dacryodes hexandra (Ham.) Griseb., 1859

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles