Megachile lanata (Fabricius, 1775)
Classe :
Insecta
Ordre :
Hymenoptera
Famille :
Megachilidae
Sous-Famille :
Megachilinae
Tribu :
Megachilini
Genre :
Megachile
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- 18 observations
-
11
communes -
5
observateurs -
Première observation
1952 -
Dernière observation
2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Description :
Taille 8 à 12 mm. Plus petit que la femelle, le mâle est en tous points semblable à la femelle. La tête et le thorax sont roux, l’abdomen est d’abord roux, puis sur les derniers segments devient noir avec des rayures blanches.
Chez la femelle, la scopa (organe collecteur de pollen) est blanche (lorsqu’elle n’est pas chargée de pollen). Les ailes sont brunes, ainsi que les pattes.
Biologie :
Les mégachiles (au nombre de 4 en Guadeloupe) creusent une galerie dans le bois mort pour édifier leur nid. Il peut s’agir d’une galerie existante ou bien de trous dans les bois d’oeuvre (portes, vérandas). Dans cette galerie sont disposées 6 à 10 cellules, séparées par une cloison de feuilles recevant chacun un oeuf. Puis la galerie est entièrement tapissée par des morceaux de feuilles que la femelle découpe sur les buissons avoisinants, donnant au nid l’aspect d’un cigare. La scopa de la femelle permet d’être en contact directement avec les pistils lorsque l’abeille puise le nectar des fleurs.
Menaces :
La Mégachile à pattes laineuses n’est connue que des Antilles où elle est répertoriée de Cuba à Trinidad. En Guadeloupe, cette espèce fréquente les zones sèches, littorales et les prairies herbeuses, pâtures et les jardins.
Tout comme les 30 espèces d’abeilles sauvages de Guadeloupe, la megachile à pattes laineuses est menacée. Les pesticides, les produits phytosanitaires et les cultures monospécifiques contribuent à faire baisser les populations. Le manque de sites de nidification (troncs morts, tas de bois) est une autre menace. La concurrence avec l’abeille domestique prive de nourriture les abeilles sauvages et fait craindre à l’avenir un manque de pollinisation de la flore locale et donc une banalisation des espèces végétales.
Des mesures simples telles que favoriser la diversité végétale dans les jardins et au bord des champs, conserver troncs et branches mortes, peuvent contribuer à maintenir les populations.
Taille 8 à 12 mm. Plus petit que la femelle, le mâle est en tous points semblable à la femelle. La tête et le thorax sont roux, l’abdomen est d’abord roux, puis sur les derniers segments devient noir avec des rayures blanches.
Chez la femelle, la scopa (organe collecteur de pollen) est blanche (lorsqu’elle n’est pas chargée de pollen). Les ailes sont brunes, ainsi que les pattes.
Biologie :
Les mégachiles (au nombre de 4 en Guadeloupe) creusent une galerie dans le bois mort pour édifier leur nid. Il peut s’agir d’une galerie existante ou bien de trous dans les bois d’oeuvre (portes, vérandas). Dans cette galerie sont disposées 6 à 10 cellules, séparées par une cloison de feuilles recevant chacun un oeuf. Puis la galerie est entièrement tapissée par des morceaux de feuilles que la femelle découpe sur les buissons avoisinants, donnant au nid l’aspect d’un cigare. La scopa de la femelle permet d’être en contact directement avec les pistils lorsque l’abeille puise le nectar des fleurs.
Menaces :
La Mégachile à pattes laineuses n’est connue que des Antilles où elle est répertoriée de Cuba à Trinidad. En Guadeloupe, cette espèce fréquente les zones sèches, littorales et les prairies herbeuses, pâtures et les jardins.
Tout comme les 30 espèces d’abeilles sauvages de Guadeloupe, la megachile à pattes laineuses est menacée. Les pesticides, les produits phytosanitaires et les cultures monospécifiques contribuent à faire baisser les populations. Le manque de sites de nidification (troncs morts, tas de bois) est une autre menace. La concurrence avec l’abeille domestique prive de nourriture les abeilles sauvages et fait craindre à l’avenir un manque de pollinisation de la flore locale et donc une banalisation des espèces végétales.
Des mesures simples telles que favoriser la diversité végétale dans les jardins et au bord des champs, conserver troncs et branches mortes, peuvent contribuer à maintenir les populations.
Les megachiles sont inféodées aux espèces végétales de la famille des Fabaceae (pois), qu’elle sont les seules espèces à polliniser efficacement.
Apis lanata Fabricius, 1775
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Apis purpurea Christ, 1791
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Chalicodoma lanatum (Fabricius, 1775)
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Megachile lanata var. minhlensis Gribodo, 1884
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Megachile martindalei Fox, 1891