Madère

Eulampis jugularis (Linnaeus, 1766)

Classe : Aves Ordre : Caprimulgiformes Famille : Trochilidae Genre : Eulampis
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2005    

    2025

Nombre d'observation(s): 1395

10 km
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  • 1 395
    observations

  • 23
    communes

  • 47
    observateurs

  • Première observation
    2005

  • Dernière observation
    2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur KaruNati, la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe. Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.

Informations espèce

D'une taille d'environ 12 cm, ce colibri possède un plumage à l'aspect soyeux et brillant. La couleur peut tirer vers le noir avec de nombreux reflets irisés en cas de mauvaise exposition, sa gorge est d'un rouge-grenat profond. Les ailes sont vertes métallisées. Le reste du corps, dos, ventre, bec sont noirs. Le bec est long et légèrement incurvé adapté à son alimentation principalement composé de nectar. Le nom scientifique de ce colibri, endémique aux Petites Antilles, provient des couleurs éclatantes de sa gorge.
Son milieu de prédilection est la forêt humide de montagne, dont il fréquente la strate supérieure. On le trouve aussi en forêt plus sèche, ainsi que dans des milieux anthropisés (bananeraies, jardins arborés). Cet échange (nourriture/pollinisation) est un moteur de conservation de la biodiversité de nos îles. C'est un oiseau assez agressif, qui défend avec vigueur son territoire centré sur une source de nectar. La nidification a lieu de février à mai mais peut s'étaler de janvier à septembre pour certains individus. Le mâle reste sur son territoire toute l'année au contraire de la femelle qui à la saison des amours va quitter son territoire pour rejoindre celui d'un mâle. Le Colibri madère se nourrit du nectar de fleurs indigènes ou introduites sur les îles. Il existe une coévolution entre les fleurs du balisier Heliconia caraibaea et la forme du bec du colibri madère permettant ainsi à ce dernier de se nourrir en majorité sur cette plante. Il consomme aussi de petits arthropodes, attrapés sur le feuillage et sur les toiles d'araignées.
La particularité des colibris réside dans leur vol bourdonnant rapide, qui peut être stationnaire. Ce sont les seuls oiseaux qui sont capables de se déplacer en arrière pendant leur vol.
Trochilus jugularis Linnaeus, 1766

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