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2
communes -
9
observateurs -
Première observation
2005 -
Dernière observation
2023
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Description :
Le Bécassin roux est un oiseau limicole trapu de taille moyenne (environ 28 cm pour 110 g). Il possède des pattes jaune gris et un très long bec droit et épais de couleur plus sombre vers la pointe.
En vol, son envergure est d'environ 48 cm, et on peut y apercevoir un triangle blanc bien visible dans le bas de son dos et l'extrémité noire sur la partie supérieure de ses ailes.
Son plumage se modifie au cours de sa vie.
Plumage internuptial : dessus gris ; dessous blanc et sourcil blanc bien marqué.
Plumage nuptial et juvénile : poitrine rousse ; dos à taches noires à liseré blanc et roux ; poitrine mouchetée et flancs striés (adulte).
Répartition :
Il s'agit d'une espèce américaine, avec une aire de reproduction restreinte et bien délimitée suivant trois sous-espèces.
La sous-espèce griseus qui concerne les Petites Antilles, se reproduit au nord du Québec et à l’ouest du Labrador et hiverne sur les côtes est et sud des États- Unis jusqu'au Brésil.
Migrateur au long cours, chaque sous-espèce utilise sa propre voie sur un large front, allant hiverner jusqu'aux côtes nord de l'Amérique du Sud. Les femelles quittent les aires de reproduction dès le début de juillet, avant les mâles, les juvéniles à partir de la fin juillet.
Des juvéniles restent l'été sur leur aire d'hivernage.
Habitat :
En reproduction, il est présent principalement dans la taïga, et également dans la toundra côtière marécageuse.
En hivernage, il fréquente davantage les milieux salés, dont les vasières littorales, les bordures de mangrove, les lagunes et les plages sableuses. Il se rencontre également à l’intérieur des terres en migration.
Il est commun sur l'archipel. Il s’observe toute l’année, cependant il est plus abondant lors de la migration postnuptiale (juillet à octobre). Il hiverne parfois et il est plus rare de février à juin.
Il se rencontre sur les vasières de mangrove, les lagunes et les plages.
Conservation :
Le Bécassin roux est inscrit dans la liste des espèces "à préoccupation majeure" au Canada. La population est jugée en déclin prononcé en 2019.
Statut de conservation mondial (2016) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Statut de conservation en Guadeloupe (2021) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Menaces : perte de ses habitats, chasse et changements climatiques.
Réglementation :
Le Bécassin roux est NON CHASSABLE en Guadeloupe par arrêté préfectoral.
Le Bécassin roux est un oiseau limicole trapu de taille moyenne (environ 28 cm pour 110 g). Il possède des pattes jaune gris et un très long bec droit et épais de couleur plus sombre vers la pointe.
En vol, son envergure est d'environ 48 cm, et on peut y apercevoir un triangle blanc bien visible dans le bas de son dos et l'extrémité noire sur la partie supérieure de ses ailes.
Son plumage se modifie au cours de sa vie.
Plumage internuptial : dessus gris ; dessous blanc et sourcil blanc bien marqué.
Plumage nuptial et juvénile : poitrine rousse ; dos à taches noires à liseré blanc et roux ; poitrine mouchetée et flancs striés (adulte).
Répartition :
Il s'agit d'une espèce américaine, avec une aire de reproduction restreinte et bien délimitée suivant trois sous-espèces.
La sous-espèce griseus qui concerne les Petites Antilles, se reproduit au nord du Québec et à l’ouest du Labrador et hiverne sur les côtes est et sud des États- Unis jusqu'au Brésil.
Migrateur au long cours, chaque sous-espèce utilise sa propre voie sur un large front, allant hiverner jusqu'aux côtes nord de l'Amérique du Sud. Les femelles quittent les aires de reproduction dès le début de juillet, avant les mâles, les juvéniles à partir de la fin juillet.
Des juvéniles restent l'été sur leur aire d'hivernage.
Habitat :
En reproduction, il est présent principalement dans la taïga, et également dans la toundra côtière marécageuse.
En hivernage, il fréquente davantage les milieux salés, dont les vasières littorales, les bordures de mangrove, les lagunes et les plages sableuses. Il se rencontre également à l’intérieur des terres en migration.
Il est commun sur l'archipel. Il s’observe toute l’année, cependant il est plus abondant lors de la migration postnuptiale (juillet à octobre). Il hiverne parfois et il est plus rare de février à juin.
Il se rencontre sur les vasières de mangrove, les lagunes et les plages.
Conservation :
Le Bécassin roux est inscrit dans la liste des espèces "à préoccupation majeure" au Canada. La population est jugée en déclin prononcé en 2019.
Statut de conservation mondial (2016) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Statut de conservation en Guadeloupe (2021) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Menaces : perte de ses habitats, chasse et changements climatiques.
Réglementation :
Le Bécassin roux est NON CHASSABLE en Guadeloupe par arrêté préfectoral.
Les limicoles font partie du groupe d’espèces d’oiseaux dont
les effectifs ont le plus diminué ces 50 dernières années.
Au Canada, il a été évalué une baisse moyenne de 40 % des effectifs depuis 1970, avec une décroissance allant à 52 % pour les espèces migrant sur de grandes distances.
Les limicoles dépendent des régions côtières et des milieux humides intérieurs pour leur reproduction, leur migration et leur hivernage.
L’aménagement des côtes et d’autres perturbations d’origine humaine entraînent la perte de nombreuses zones vitales pour ces oiseaux.
Pour plus d’informations sur les limicoles de Guadeloupe
http://limicolesdesantilles.com/
Au Canada, il a été évalué une baisse moyenne de 40 % des effectifs depuis 1970, avec une décroissance allant à 52 % pour les espèces migrant sur de grandes distances.
Les limicoles dépendent des régions côtières et des milieux humides intérieurs pour leur reproduction, leur migration et leur hivernage.
L’aménagement des côtes et d’autres perturbations d’origine humaine entraînent la perte de nombreuses zones vitales pour ces oiseaux.
Pour plus d’informations sur les limicoles de Guadeloupe
http://limicolesdesantilles.com/
Scolopax grisea Gmelin, 1789