Tortue caret (La)

Eretmochelys imbricata (Linnaeus, 1766)

Ordre : Chelonii Famille : Cheloniidae Sous-Famille : Carettinae Genre : Eretmochelys
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  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur KaruNati, la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe. Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.

Informations espèce

Eretmochelys imbricata est une tortue marine appartenant à la famille des Chelonidés.

Traits physiques

Reconnaissable à son bec de faucon, la tortue imbriquée, est la plus petite des 3 espèces de tortues qui pondent sur les plages de l'île aux belles eaux : elle se hisse en haut de plage, à l’abri des regards sous la végétation, quand celle-ci est préservée. L'adulte mesure entre 75 et 90 cm pour un poids de 70 kg, à l'éclosion les nouveau-nés ne font que 30 mm pour 15g. Elle est facilement identifiable également à sa carapace au bord en dents de scie. Elle tire son nom commun de la disposition des écailles sur sa carapace qui sont « imbriquées » les une sur les autres. Ces écailles ont en partie contribuer à l’amener au bord de l’extinction : elles constituaient une ressource prisée avant les matériaux de synthèse, pour fabriquer des objets de luxe (peignes, broches, lunettes etc).Pour la reconnaître, il est couramment utilisé d'observer le nombre de paires d'écailles costales (sur les côtés de la carapace) qui sont au nombre de 4 et du nombre de paires d'écailles préfrontales (les écailles au-dessus de son bec) qui sont au nombre de 2.

Ecologie

« jardinières » du récif : omnivore dans ses premiers stades de vie, la tortue imbriquée adulte est le seul grand vertébré à se nourrir d’éponges, qu’elle complète d’invertébrés et participe au bon état de santé de l'écosystème. La maturité sexuelle de cette espèce n'est pas très bien connue, mais elle arrive entre 25 et 35 ans. Lorsque la maturité sexuelle est atteinte, l'individu se reproduit tous les 2-4 ans en moyenne en revenant sur sa plage de naissance. Le pic de ponte aux Antilles françaises se déroule de juin à août .Entre mai et octobre environ , chaque femelle imbriquée va pondre 2 à 5 fois, une centaine d’œufs en moyenne qui resteront une 60 aine de jours en incubation dans le sable avant d’émerger.

Répartition

Présente dans les zones tropicales des océans Atlantique et Pacifique. On la trouve en Méditerranée et en Outre-mer (sauf Clipperton, St-Pierre-et-Miquelon, îles subantarctiques).

Statut de conservation

En danger critique d'extinction (CR)

Protection

Protégée avec les 4 autres espèces de l’archipel depuis 1991 en Guadeloupe.

? Le Saviez-vous ?

La tortue imbriquée est tristement célèbre à cause de sa carapace qui était autrefois utilisée pour la confection de bijoux (peignes, lunettes, bagues, etc.) ou encore d'objets de décoration d'intérieur (incrustation d'écailles dans du mobilier). Avant 1990, l'espèce était chassée principalement pour cette raison, par centaine de milliers pour subvenir au besoin et à la demande des artisans écailliste (artisans travaillant les écailles de tortues). malgré l’attention particulière dont elle bénéfie grâce au plan national d’actions « tortues marines des Antilles françaises », les pressions restent multiples pour cette espèce : dégradation de la végétation des plages / dégradation de la qualité de l’eau : pollutions chimiques, plastiques et sonores / prises accessoires dans les filets de pêche / braconnage des œufs et des adultes pour le commerce de leurs chairs / les impacts du changement climatique sur ses habitats et sur l'évolution du sex-ratio des nids.
Caretta bissa Rüppel, 1835 | Chelone imbricata (Linnaeus, 1766) | Chelonia radiata Cuvier, 1829 | Eretmochelys imbricata bissa (Rüppell, 1835) | Eretmochelys imbricata squamata Agassiz, 1857 | Eretmochelys squamata Agassiz, 1857 | Testudo imbricata Linnaeus, 1766

Vidéo(s) (1)

Tortue imbriquée

Auteur: Parc National de la Guadeloupe
Description: Film réalisé par les gardes moniteurs du pôle milieux marins, Claude LEFÈBVRE, Xavier KIESER et Michel TILLMANN, en cœur de Parc, à 25m de profondeur.

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles