Tortue franche (La)

Chelonia mydas (Linnaeus, 1758)

Ordre : Chelonii Famille : Cheloniidae Sous-Famille : Cheloniinae Genre : Chelonia
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    communes

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  • Première observation
    2015

  • Dernière observation
    2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur KaruNati, la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe. Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.

Informations espèce

Traits physiques :
La tortue verte possède un squelette interne protégé par une carapace ventrale claire (blanchâtre) et dorsale dont les écailles sont juxtaposées. Ses membres inférieurs et postérieurs ont évolué en nageoires. On la différencie des autres tortues grâce à ses quatre paires de plaques costales ainsi que par la présence de 2 écailles préfrontales. Enfin, son bec arrondi, qui lui permet de brouter les herbiers sous-marins, et sa couleur plutôt verdâtre sont des caractéristiques faciles à identifier.

Ecologie :
Le tortillon (ainsi se nomme le bébé tortue) est d’abord pélagique et passe ses 3 premières années en pleine mer en se nourrissant de petits vertébrés, d’œufs de poissons et de jeunes alevins avant de se restreindre aux milieux côtiers peu profonds. Entre 8 et 15 ans, le juvénile atteint sa majorité sexuelle et commence à effectuer des migrations toutes les 2 ou 3 années vers sa zone de reproduction.
Il existe 7 espèces mondiales de tortues marines. En Guadeloupe nous pouvons en observer cinq dont trois pondent sur nos plages pour y pondre entre 85 et 200 œufs ronds d’environs 45 mm de diamètre. Les tortues privilégient les grandes plages qui présentent une couche de sable suffisante pour accueillir leur nid de 30 à 50 cm de large. En une saison, la femelle pond trois à cinq fois par intervalle de deux ou trois semaines.
Les œufs éclosent en moyenne 48 à 74 jours après, en fonction de la température. L’émergence des petits à la sortie du nid est souvent tragique : nombreux sont les jeunes qui n’atteindront pas la mer assez vite et se feront manger par des frégates, des chiens errants ou des poissons carnivores. On estime qu’un tortillon sur mille deviendra une tortue adulte qui se reproduira.
En dehors de cette période de reproduction, il n’est pas rare d’apercevoir cette tortue broutant les herbiers sous-marins puis remonter respirer à la surface. En effet, elles ne peuvent respirer sous l’eau à cause de leurs poumons et plongent donc en apnée.

Répartition
Visible dans les eaux tropicales de tous les océans.

Statut de conservation
En Danger (EN) par l’UICN 2021.

Menace
De nombreuses menaces pèsent sur l’espèce : surfréquentation humaine (piétonne mais aussi marine : ancres de bateaux) menant à la destruction des sites de pontes ou d’alimentation, déjà mis à mal par la destruction de la végétation en bordure des plages et le passage de bulldozer sur les plages où il y a des nids. L’éclairage artificiel qui désoriente les jeunes rejoignant la mer, les captures accidentelles liées à la pêche, ou encore le braconnage (prélèvement d’œufs ou chasse) sont d’autant de dangers pour les tortues vertes.

Protection
En Guadeloupe, les espèces de tortues sont protégées depuis plus de trente ans. Il est en effet interdit de leur porter atteinte ainsi qu’à leurs œufs et habitats sous peines de 150 000€ d’amende et trois ans d’emprisonnement.

? Le Saviez-vous ?
Les tortues vertes sont extrêmement fidèles à leurs plages et reviennent toujours pondre à la même. Le choix de cette plage est influencé par la quantité de végétation de la plage. L’ombre pourvue par les arbres régulent le sex-ratio. Plus la température du nid est élevée, plus le pourcentage de femelle est haut.
Caretta Cepedii Merrem, 1820 | Chelonia lachrymata Cuvier, 1829 | Chelonia mydas japonica (Thunberg, 1787) | Testudo cepediana Daudin, 1802 | Testudo japonica Thunberg, 1787 | Testudo macropus Walbaum, 1782 | Testudo marina vulgaris Lacepède, 1788 | Testudo mydas Linnaeus, 1758

Vidéo(s) (1)

Tortue verte

Auteur: Parc National de la Guadeloupe
Description: Tortue verte sur Malendure en cœur de Parc national. Film réalisé par le garde moniteur du pôle milieux marins, Claude LEFÈBVRE.

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles