Chevalier semipalmé

Tringa semipalmata (Gmelin, 1789)

Classe : Aves Ordre : Charadriiformes Famille : Scolopacidae Genre : Tringa
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  • Première observation
    2005

  • Dernière observation
    2021
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur KaruNati, la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe. Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.

Informations espèce

Description :
Le Chevalier semipalmé est un oiseau limicole massif de grande taille (environ 38 cm pour 215 g). Il s'agit du plus grand des chevaliers. Il possède des pattes grises et un long bec droit et épais de couleur grise à pointe plus sombre.
En vol, son envergure est d'environ 66 cm, et on peut y apercevoir une large bande blanche sur le dessous de ses ailes et labase blanche de sa queue.
Son plumage internuptial est terne, et le dessous de son corps est gris pâle et blanc.


Répartition :
Il s'agit d'une espèce américaine, subdivisée en deux sous-espèces qui ont des aires de reproduction bien distinctes inornatus à l'ouest de l'Amérique du Nord et semipalmata à l'est, cette dernière est dominante aux Petites Antilles.
La sous-espèce semipalmata est présente du sud du Nouveau-Brunswick (Canada) jusqu'aux côtes du golfe du Mexique, ainsi que dans la Caraïbe et le nord de l'Amérique du Sud.

Moins migratrice que celle de l’ouest, la sous-espèce de l'est hiverne surtout autour du golfe du Mexique et dans la Caraïbe. Elle est plus commune dans les Grandes Antilles que dans les Petites Antilles.
En hivernage, elle peut cependant migrer jusqu’au nord du Brésil.


Habitat :
Les oiseaux de la sous-espèce semipalmata sont surtout côtiers et nichent dans les marais salants.
En hivernage, ils fréquentent divers milieux littoraux : marais salants, lagunes, vasières, plages de sable et côtes rocheuses.
Il est peu commun sur l’archipel guadeloupéen, il est cependant présent tous les ans.
Il fréquente alors les zones humides plutôt littorales, notamment les lagunes, les bords de mangrove et les plages, plus rarement à l'intérieur des terres.
Il est observable lors la migration prénuptiale (avril-mai) et lors de la migration postnuptiale (juillet-octobre), il est rare en hivernage.


Conservation :
Le Chevalier semipalmé est inscrit dans la liste des espèces "à préoccupation majeure" au Canada. La population est jugée en déclin en 2019.
Statut de conservation mondial (2016) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Statut de conservation en Guadeloupe (2021) : LC "Least Concern / Préoccupation mineure".
Menaces : perte de ses habitats, chasse durant sa migration, sensible aux dérangements humains sur ses sites d'hivernage (plages).


Réglementation :
La chasse du Chevalier semipalmé est autorisée à certaines dates en Guadeloupe, soumise à quota.
Pour les dates, il faut se référer à l'arrêté préfectoral.
Les limicoles font partie du groupe d’espèces d’oiseaux dont les effectifs ont le plus diminué ces 50 dernières années.
Au Canada, il a été évalué une baisse moyenne de 40 % des effectifs depuis 1970, avec une décroissance allant à 52 % pour les espèces migrant sur de grandes distances.
Les limicoles dépendent des régions côtières et des milieux humides intérieurs pour leur reproduction, leur migration et leur hivernage.
L’aménagement des côtes et d’autres perturbations d’origine humaine entraînent la perte de nombreuses zones vitales pour ces oiseaux.

Pour plus d’informations sur les limicoles de Guadeloupe
http://limicolesdesantilles.com/
Catoptrophorus semipalmatus (Gmelin, 1789) | Scolopax semipalmata Gmelin, 1789 |

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