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observateurs -
Première observation
2016 -
Dernière observation
2018
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Traits physiques :
Espèce la plus grande des odontocètes (même groupe que les dauphins), les individus présentent un fort dysmorphisme sexuel (différences morphologiques entre mâle/femelle) et mesurent entre 9 et 20 mètres de long (le mâle est plus grand que la femelle), pèsent entre 10 et 57 tonnes et peuvent survivre jusqu’à 70 ans. Il présente une tête carrée et, bien qu’il n’ait pas d’ailerons, on remarque une série de bosse allant jusqu’à sa queue. Il est de couleur gris foncé à noire et semble avoir la peau « ridée ». En mer, à la surface, il se laisse dérivé tel un bois flotté et on aperçoit son souffle inclinée sur le coté gauche.
Ecologie :
Le Cachalot vit en groupe matriarcaux « pod » constitués de femelles, de jeunes et de nouveau né. Les mâles vivent solitairement à partir de 6 ans dans les eaux froides tandis que les groupes de femelles se trouvent dans les eaux chaudes et sont rejoints par les mâles pendant la période de reproduction (janvier-mai). La gestation dure 14 à 16 mois et produit un baleineau tous les 7 ans en moyenne. Il se nourri de céphalopodes (pieuvres, calmar, seiches) qu'il trouve en plongeant, en moyenne 1h mais il peut pousser jusqu’à 90 voir 120 minutes à des profondeurs de 1000 à 3000 m de profondeur. Sous l’eau c’est le cétacé plus bruyant avec ses vocalisations et ses cliquetis qui permettent la communication, le repérage des proies et son écholocalisation. C’est un superprédateur des océans, c’est à dire qu’il ne subit de prédation d’aucun autre animal. Quand certaines orques essaient d’attaquer les nouveaux nés d’un pod, les femelles forment une défense dite « marguerite ». Elles se placent en cercle avec la tête à l’intérieur, là où se trouvent les individus vulnérables et battent les attaquants avec leur queue qui peut porter des coups mortels.
Répartition
L’espèce est trouvable dans tous les océans du monde à condition qu’il y ait la profondeur suffisante pour permettre la chasse. On observera généralement les femelles dans les eaux équatoriales et tropicales.
Statut de conservation
Régionalement classé EN (en danger) par l’UICN et Vulnérable (VU) à l’échelle mondiale.
Menace
Décimé par les chasses à la baleine entre le 18ème et le 19ème siècle pour sa chaire, sa graisse, son ambre gris et son spermaceti (une substance extraite du cerveau), la population de ces mammifères avait pu être stabilisée grâce au moratoire de la Commission baleinière internationale de 1986. Actuellement, sa démographie en Guadeloupe est de nouveau en déclin. Plusieurs menaces sont mises en cause : les engins de pêche locaux (dispositifs de concentration de poissons), le matériel de pêche abandonné qui provoquent leur enchevêtrement, la pression des observations non encadrée et la dégradation accentuée de leur milieu de vie (rejet d’eaux polluées, déchets, plastiques etc.). Il a également été observé certains animaux avec un état de santé dégradé qui pouvait conduire à leur mort mais sans pouvoir l’expliquer. Il se pourrait que ce soit lié à la pollution sonore qui affecte les sonars et les comportements des mammifères marins.
Protection
En 2010, le Sanctuaire AGOA (géré par l’OFB), une des plus grandes aires marines protégées française, est créée. Son but est de protéger les mammifères marins se trouvant dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) des Antilles françaises. Internationalement, le cachalot est aussi protégé par le moratoire de la Commission baleinière internationale de 1986 qui met fin à sa chasse.
? Le Saviez-vous ?
Le Grand cachalot dort sous la surface de l'eau, à la verticale, la tête dirigée vers le ciel. Il possède le plus gros cerveau du règne animal, pesant 8 kg en moyenne chez les mâles adultes
Espèce la plus grande des odontocètes (même groupe que les dauphins), les individus présentent un fort dysmorphisme sexuel (différences morphologiques entre mâle/femelle) et mesurent entre 9 et 20 mètres de long (le mâle est plus grand que la femelle), pèsent entre 10 et 57 tonnes et peuvent survivre jusqu’à 70 ans. Il présente une tête carrée et, bien qu’il n’ait pas d’ailerons, on remarque une série de bosse allant jusqu’à sa queue. Il est de couleur gris foncé à noire et semble avoir la peau « ridée ». En mer, à la surface, il se laisse dérivé tel un bois flotté et on aperçoit son souffle inclinée sur le coté gauche.
Ecologie :
Le Cachalot vit en groupe matriarcaux « pod » constitués de femelles, de jeunes et de nouveau né. Les mâles vivent solitairement à partir de 6 ans dans les eaux froides tandis que les groupes de femelles se trouvent dans les eaux chaudes et sont rejoints par les mâles pendant la période de reproduction (janvier-mai). La gestation dure 14 à 16 mois et produit un baleineau tous les 7 ans en moyenne. Il se nourri de céphalopodes (pieuvres, calmar, seiches) qu'il trouve en plongeant, en moyenne 1h mais il peut pousser jusqu’à 90 voir 120 minutes à des profondeurs de 1000 à 3000 m de profondeur. Sous l’eau c’est le cétacé plus bruyant avec ses vocalisations et ses cliquetis qui permettent la communication, le repérage des proies et son écholocalisation. C’est un superprédateur des océans, c’est à dire qu’il ne subit de prédation d’aucun autre animal. Quand certaines orques essaient d’attaquer les nouveaux nés d’un pod, les femelles forment une défense dite « marguerite ». Elles se placent en cercle avec la tête à l’intérieur, là où se trouvent les individus vulnérables et battent les attaquants avec leur queue qui peut porter des coups mortels.
Répartition
L’espèce est trouvable dans tous les océans du monde à condition qu’il y ait la profondeur suffisante pour permettre la chasse. On observera généralement les femelles dans les eaux équatoriales et tropicales.
Statut de conservation
Régionalement classé EN (en danger) par l’UICN et Vulnérable (VU) à l’échelle mondiale.
Menace
Décimé par les chasses à la baleine entre le 18ème et le 19ème siècle pour sa chaire, sa graisse, son ambre gris et son spermaceti (une substance extraite du cerveau), la population de ces mammifères avait pu être stabilisée grâce au moratoire de la Commission baleinière internationale de 1986. Actuellement, sa démographie en Guadeloupe est de nouveau en déclin. Plusieurs menaces sont mises en cause : les engins de pêche locaux (dispositifs de concentration de poissons), le matériel de pêche abandonné qui provoquent leur enchevêtrement, la pression des observations non encadrée et la dégradation accentuée de leur milieu de vie (rejet d’eaux polluées, déchets, plastiques etc.). Il a également été observé certains animaux avec un état de santé dégradé qui pouvait conduire à leur mort mais sans pouvoir l’expliquer. Il se pourrait que ce soit lié à la pollution sonore qui affecte les sonars et les comportements des mammifères marins.
Protection
En 2010, le Sanctuaire AGOA (géré par l’OFB), une des plus grandes aires marines protégées française, est créée. Son but est de protéger les mammifères marins se trouvant dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) des Antilles françaises. Internationalement, le cachalot est aussi protégé par le moratoire de la Commission baleinière internationale de 1986 qui met fin à sa chasse.
? Le Saviez-vous ?
Le Grand cachalot dort sous la surface de l'eau, à la verticale, la tête dirigée vers le ciel. Il possède le plus gros cerveau du règne animal, pesant 8 kg en moyenne chez les mâles adultes
Catodon australis Wall, 1851
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Catodon colneti Gray, 1850
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Catodon macrocephalus Lacépède, 1804
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Cetus cylindricus Billberg, 1828
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Delphinus bayeri Risso, 1826
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Phiseter cylindricus Bonnaterre, 1789
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Phiseter mular Bonnaterre, 1789
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Phiseter trumpo Bonnaterre, 1789
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Physalus cylindricus Lacépède, 1804
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Physeter andersonii Borowski, 1780
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Physeter australasiensis Desmoulins, 1822
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Physeter australis Gray, 1846
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Physeter catodon Linnaeus, 1758
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Physeter maximus G. Cuvier, 1798
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Physeter microps Linnaeus, 1758
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Physeter microps rectidentatus Kerr, 1792
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Physeter novaeangliae Borowski, 1780
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Physeter orthodon Lacépède, 1804
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Physeter tursio Linnaeus, 1758
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Physeterus sulcatus Lacépède, 1818
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Tursio vulgaris Fleming, 1822
Audio (1)
L’écholocalisation chez le grand cachalot (Physeter macrocephalus)
Auteur: Sanctuaire Agoa / Office français de la biodiversité
Description: Les cachalots sont des animaux très sociaux, qui utilisent leurs clics d’écholocalisation pour communiquer mais aussi chasser et se repérer.