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48
observations -
9
communes -
8
observateurs -
Première observation
1997 -
Dernière observation
2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Traits physiques :
D’environ 5 cm de long, le corps Tramea binotata se décompose en 3 parties : la tête, engoncée dans le thorax, le thorax, avec les deux paires d’ailes et l’abdomen. Les individus immatures (soient les jeunes), sont de couleurs rouges. En maturant, les femelles se grisent plus ou moins et leur front devient nacré. Chez les mâles, le front et le vortex deviennent violet métallique, le thorax se nuance entre violet, bleu et noir et l’abdomen se colore entièrement en noir. Les ailes postérieures mesurent environ 85 % de la longueur du corps (38 mm pour un individu de 45mm) et présentent une mince bande noire à leur base. Les 8 à 10 segments abdominaux sont également de cette couleur.
Ecologie :
Cette libellule aime particulièrement les eaux stagnantes et ensoleillées et ne nécessitent pas de milieux riches en nutriments. Elle est un prédateur actif et régule naturellement les populations de moustiques. On peut la trouver jusqu’à 400 m d’altitude. En Basse-Terre, on observe les plus grande populations autour des étangs forestiers riches en hélophytes (plantes aquatiques).
La reproduction a lieu en plein vol. La femelle pond ensuite ses œufs dans les massifs d’hélophytes donnant des larves qui vivent dans le fond et sur les végétaux aquatiques.
Répartition
Du Sud des Etats-Unis jusqu’en Argentine (Antilles comprises). Dans les Petites Antilles, elle n’est recensée qu’en Guadeloupe, à Sainte Lucie, à la Barbade et aux îles bordant l’Amérique du Sud. En Guadeloupe reste peu abondante et semble davantage présente en Basse Terre.
Statut de conservation
CR = en danger critique en Guadeloupe et LC = Préoccupation mineure à l’échelle mondiale d'après lUICN.
Menace
Comme pour les 37 autres odonates de Guadeloupe, cette espèce est menacée par la disparition des mares et étangs, leur comblement ou par les déchets ménagers qu’on y jette. L’usage des pesticides, la bétonisation des berges, mais aussi la fauche des prairies inondables sont des facteurs de raréfaction.
Protection
Les larves se développent dans l’eau mais les adultes vivent et se reproduisent sur la terre, il est donc important de protéger ces 2 milieux pour préserver la Tramea binotata .
Bien que le projet Protéger porte d’abord sur la maintenance des ripisylves, la plantation d’hélophytes est une aide majeure pour les libellules. Il est important de ne pas combler ni polluer les zones humides. Celles de Jarry ont, par exemple, été acquise par le Conservatoire du Littoral pour les protéger.
? Le Saviez-vous ?
Les ailes antérieures sont dites hyalines, ce qui signifient qu’elles sont transparentes.
D’environ 5 cm de long, le corps Tramea binotata se décompose en 3 parties : la tête, engoncée dans le thorax, le thorax, avec les deux paires d’ailes et l’abdomen. Les individus immatures (soient les jeunes), sont de couleurs rouges. En maturant, les femelles se grisent plus ou moins et leur front devient nacré. Chez les mâles, le front et le vortex deviennent violet métallique, le thorax se nuance entre violet, bleu et noir et l’abdomen se colore entièrement en noir. Les ailes postérieures mesurent environ 85 % de la longueur du corps (38 mm pour un individu de 45mm) et présentent une mince bande noire à leur base. Les 8 à 10 segments abdominaux sont également de cette couleur.
Ecologie :
Cette libellule aime particulièrement les eaux stagnantes et ensoleillées et ne nécessitent pas de milieux riches en nutriments. Elle est un prédateur actif et régule naturellement les populations de moustiques. On peut la trouver jusqu’à 400 m d’altitude. En Basse-Terre, on observe les plus grande populations autour des étangs forestiers riches en hélophytes (plantes aquatiques).
La reproduction a lieu en plein vol. La femelle pond ensuite ses œufs dans les massifs d’hélophytes donnant des larves qui vivent dans le fond et sur les végétaux aquatiques.
Répartition
Du Sud des Etats-Unis jusqu’en Argentine (Antilles comprises). Dans les Petites Antilles, elle n’est recensée qu’en Guadeloupe, à Sainte Lucie, à la Barbade et aux îles bordant l’Amérique du Sud. En Guadeloupe reste peu abondante et semble davantage présente en Basse Terre.
Statut de conservation
CR = en danger critique en Guadeloupe et LC = Préoccupation mineure à l’échelle mondiale d'après lUICN.
Menace
Comme pour les 37 autres odonates de Guadeloupe, cette espèce est menacée par la disparition des mares et étangs, leur comblement ou par les déchets ménagers qu’on y jette. L’usage des pesticides, la bétonisation des berges, mais aussi la fauche des prairies inondables sont des facteurs de raréfaction.
Protection
Les larves se développent dans l’eau mais les adultes vivent et se reproduisent sur la terre, il est donc important de protéger ces 2 milieux pour préserver la Tramea binotata .
Bien que le projet Protéger porte d’abord sur la maintenance des ripisylves, la plantation d’hélophytes est une aide majeure pour les libellules. Il est important de ne pas combler ni polluer les zones humides. Celles de Jarry ont, par exemple, été acquise par le Conservatoire du Littoral pour les protéger.
? Le Saviez-vous ?
Les ailes antérieures sont dites hyalines, ce qui signifient qu’elles sont transparentes.
Libellula binotata Rambur, 1842
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Tramea brasiliana Brauer, 1867
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Tramea longicauda Brauer, 1867
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Tramea paulina Foerster, 1910
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Tramea subbinotata Brauer, 1867
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Tramea walkeri Whitehouse, 1943