Melocactus intortus (Mill.) Urb., 1919


Classe :
Equisetopsida
Ordre :
Caryophyllales
Famille :
Cactaceae
Sous-Famille :
Cactoideae
Tribu :
Cereeae
Genre :
Melocactus
-
657
observations -
5
communes -
11
observateurs -
Première observation
2007 -
Dernière observation
2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Traits physiques :
Gros cactus vert plutôt rond surmonté d’une « tête » rougeâtre allongée qu’on nomme un céphalium. C’est un amas de laine et de soies brunes qui croît lentement (1cm/an), et peut mesurer jusqu’à 1 mètre de hauteur.
Ecologie :
On retrouve Tête à l’Anglais dans les zones arides et pierreuses du littoral. Comme tous les cactus, il n’aime ni le froid ni l’excès d’eau. Pour survivre dans ces milieux, les plantes de la famille Cactaceae utilisent un métabolisme acide crassulacéen (CAM), c'est à dire qu'elles n'ouvrent leurs stomates (pores par lesquelles l’eau est assimilée) que la nuit. Elles absorbent donc du gaz atmosphérique et le convertissent en acide malique puis le stocke pour l’utiliser le lendemain.
En juillet/août, on peut observer sur la tête, des fleurs roses diurnes en forme d’entonnoir, de 1 à 2 cm de diamètre, puis des fruits contenant des graines noires.
Répartition
Endémique des Antilles (Saint-Martin…). En Guadeloupe il est présent sur Terre-de-Haut (archipel des Saintes) et est emblématique de la Désirade.
Statut de conservation
CR en Guadeloupe (Danger Critique d’Extinction) mais LC (Préoccupation mineure) dans le monde. (UICN)
Menace
La principale prédation dont il est victime est celle des cabris et ovins en liberté sur l’île de la Désirade. On note également des prélèvements par l’homme (souvent à but ornemental) malgré son statut d’espèce en danger d’extinction. Enfin, les cactus sont menacés par l’attaque de champignons et la prédation de la chenille du papillon "Pyrale du cactus" (Cactoblastis cactorum).
Protection
Protégé depuis 1988, sa destruction, son prélèvement ou sa détérioration sont passibles de 15 000€ d’amende et d’un an de prison.
Pour les préserver des animaux, l’association Tité et l’ONF qui cogèrent la réserve Désirade-Petite Terre ont installé un enclos de protection autour d’une population de plants. L’intérêt de cet enclos par rapport aux protections individuelles est de favoriser la pollinisation et la dissémination spontanée des cactus. La mise en œuvre d’un suivi par ces organismes, permet d’étudier leur régénération naturelle sans l’impact des cabris.
? Le Saviez-vous ?
Il faut entre 15 et 25 ans à ce cactus pour qu’il atteigne l’âge adulte (et donc puisse se reproduire par fabrication de graines) d’où l’importance de le protéger !
Gros cactus vert plutôt rond surmonté d’une « tête » rougeâtre allongée qu’on nomme un céphalium. C’est un amas de laine et de soies brunes qui croît lentement (1cm/an), et peut mesurer jusqu’à 1 mètre de hauteur.
Ecologie :
On retrouve Tête à l’Anglais dans les zones arides et pierreuses du littoral. Comme tous les cactus, il n’aime ni le froid ni l’excès d’eau. Pour survivre dans ces milieux, les plantes de la famille Cactaceae utilisent un métabolisme acide crassulacéen (CAM), c'est à dire qu'elles n'ouvrent leurs stomates (pores par lesquelles l’eau est assimilée) que la nuit. Elles absorbent donc du gaz atmosphérique et le convertissent en acide malique puis le stocke pour l’utiliser le lendemain.
En juillet/août, on peut observer sur la tête, des fleurs roses diurnes en forme d’entonnoir, de 1 à 2 cm de diamètre, puis des fruits contenant des graines noires.
Répartition
Endémique des Antilles (Saint-Martin…). En Guadeloupe il est présent sur Terre-de-Haut (archipel des Saintes) et est emblématique de la Désirade.
Statut de conservation
CR en Guadeloupe (Danger Critique d’Extinction) mais LC (Préoccupation mineure) dans le monde. (UICN)
Menace
La principale prédation dont il est victime est celle des cabris et ovins en liberté sur l’île de la Désirade. On note également des prélèvements par l’homme (souvent à but ornemental) malgré son statut d’espèce en danger d’extinction. Enfin, les cactus sont menacés par l’attaque de champignons et la prédation de la chenille du papillon "Pyrale du cactus" (Cactoblastis cactorum).
Protection
Protégé depuis 1988, sa destruction, son prélèvement ou sa détérioration sont passibles de 15 000€ d’amende et d’un an de prison.
Pour les préserver des animaux, l’association Tité et l’ONF qui cogèrent la réserve Désirade-Petite Terre ont installé un enclos de protection autour d’une population de plants. L’intérêt de cet enclos par rapport aux protections individuelles est de favoriser la pollinisation et la dissémination spontanée des cactus. La mise en œuvre d’un suivi par ces organismes, permet d’étudier leur régénération naturelle sans l’impact des cabris.
? Le Saviez-vous ?
Il faut entre 15 et 25 ans à ce cactus pour qu’il atteigne l’âge adulte (et donc puisse se reproduire par fabrication de graines) d’où l’importance de le protéger !
Cactus intortus Mill., 1768
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Cactus intortus f. desiradensis Stehlé, 1958
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Cactus intortus f. quentinianus Stehlé, 1958
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Cactus melocactus var. communis Aiton, 1789
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Cactus nobilis Lam., 1783
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Echinocactus intortus var. purpureus DC., 1828
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Melocactus atrosanguineus Pfeiff., 1837
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Melocactus bradleyi Suringar, 1896
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Melocactus communis Duss, 1897
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Melocactus croceus Suringar, 1896
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Melocactus eustachianus Suringar, 1896
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Melocactus hookeri Suringar, 1896
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Melocactus linkii Suringar, 1896
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Melocactus portoricensis Suringar, 1891