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2
communes -
13
observateurs -
Première observation
2012 -
Dernière observation
2024
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Alsophis sanctonum est une couleuvre appartenant à la famille des Dipsadidés.
Traits physiques
La couresse des Saintes est une petite couleuvre pouvant mesurer jusqu'à 1m30 de long. La tête, plus sombre que le reste du corps en général possède un museau pointu. sur celui-ci on peut observer une ligne marron qui part du museau traverse l’œil et s'estompe peu à peu sur le corps. L’éventail de couleur que peut arborer cette espèce varie d'un individu à l'autre mais aussi de sa localisation, ainsi il existe une différence entre Terre-de-Bas, Terre-de-Haut et l'îlet à Cabris. Il est possible de distinguer plusieurs couleurs sur le même individu. Le plus souvent la palette de couleur s'étend du beige claire au jaune jusqu'à des couleurs plus sombres à noir. Il peut y avoir des tâches moucheté de noir sur le corps a tel point que chez certains individus cela forme des lignes sur la partie postérieur de son corps.
Ecologie
C'est une espèce diurne (active le jour) que l'on peut observer en thermorégulation (régule la température de son corps) ou en chasse sur les sentiers ou les rochers. Elle possède un pic d'activité au crépuscule quand la température diminue tandis que l'humidité augmente. Ce pic peut être observé à des horaires différentes selon le mois de l'année ou encore selon les périodes de pluies sur une journée. La reproduction de ces espèces ovipares est mal connue. Cette espèce occupe principalement le milieu terrestre (litière, rocher, sol nu) mais il est possible de l'observer entrain d'évoluer dans les buissons ou encore les arbres. L'espèce s'observe en forêt xérophile et littoral notamment les zones ayant de la litière au sol, des roches (éboulis ou autres) et racines. Ces microhabitats gardant une certaine fraîcheur et humidité et sont des zones refuges clés pour l'espèce. Elle apprécie aussi les amas rocheux végétalisés retrouvés sur le Morne Chameau. Son régime alimentaire se compose de grenouilles (hylodes), de reptiles (anolis des saintes, œuf de reptiles) et de souris.
Répartition
Endémique de l'archipel des Saintes : on peut l'observer sur Terre-de-Bas, Terre-de-Haut, l'îlet à Cabris.
Statut de conservation
En Danger (EN) (liste rouge IUCN 2021)
Protection
Espèce protégée en Guadeloupe et espèce déterminante ZNIEFF. Dans l’Archipel des Saintes, le Conservatoire du littoral et l’ONF protègent des sites emblématiques (Morne Morel et la partie est du Chameau) de tout développement urbain.
Menaces
Elle est principalement impacté par la présence d'une espèce exotique envahissante : le rat noir (Rattus rattus), mais aussi par la présence d'espèces divagantes : le cabri (Capra hircus) ou encore le chat (Felis catus). Elle est aussi prédaté par les oiseaux tels que le faucon crécerelle d'Amérique ou gli-gli (Falco sparverius). L'urbanisation et le tourisme de masse constitue une menace pour l'espèce sur l'île (dérangement, écrasement, pollution).
Traits physiques
La couresse des Saintes est une petite couleuvre pouvant mesurer jusqu'à 1m30 de long. La tête, plus sombre que le reste du corps en général possède un museau pointu. sur celui-ci on peut observer une ligne marron qui part du museau traverse l’œil et s'estompe peu à peu sur le corps. L’éventail de couleur que peut arborer cette espèce varie d'un individu à l'autre mais aussi de sa localisation, ainsi il existe une différence entre Terre-de-Bas, Terre-de-Haut et l'îlet à Cabris. Il est possible de distinguer plusieurs couleurs sur le même individu. Le plus souvent la palette de couleur s'étend du beige claire au jaune jusqu'à des couleurs plus sombres à noir. Il peut y avoir des tâches moucheté de noir sur le corps a tel point que chez certains individus cela forme des lignes sur la partie postérieur de son corps.
Ecologie
C'est une espèce diurne (active le jour) que l'on peut observer en thermorégulation (régule la température de son corps) ou en chasse sur les sentiers ou les rochers. Elle possède un pic d'activité au crépuscule quand la température diminue tandis que l'humidité augmente. Ce pic peut être observé à des horaires différentes selon le mois de l'année ou encore selon les périodes de pluies sur une journée. La reproduction de ces espèces ovipares est mal connue. Cette espèce occupe principalement le milieu terrestre (litière, rocher, sol nu) mais il est possible de l'observer entrain d'évoluer dans les buissons ou encore les arbres. L'espèce s'observe en forêt xérophile et littoral notamment les zones ayant de la litière au sol, des roches (éboulis ou autres) et racines. Ces microhabitats gardant une certaine fraîcheur et humidité et sont des zones refuges clés pour l'espèce. Elle apprécie aussi les amas rocheux végétalisés retrouvés sur le Morne Chameau. Son régime alimentaire se compose de grenouilles (hylodes), de reptiles (anolis des saintes, œuf de reptiles) et de souris.
Répartition
Endémique de l'archipel des Saintes : on peut l'observer sur Terre-de-Bas, Terre-de-Haut, l'îlet à Cabris.
Statut de conservation
En Danger (EN) (liste rouge IUCN 2021)
Protection
Espèce protégée en Guadeloupe et espèce déterminante ZNIEFF. Dans l’Archipel des Saintes, le Conservatoire du littoral et l’ONF protègent des sites emblématiques (Morne Morel et la partie est du Chameau) de tout développement urbain.
Menaces
Elle est principalement impacté par la présence d'une espèce exotique envahissante : le rat noir (Rattus rattus), mais aussi par la présence d'espèces divagantes : le cabri (Capra hircus) ou encore le chat (Felis catus). Elle est aussi prédaté par les oiseaux tels que le faucon crécerelle d'Amérique ou gli-gli (Falco sparverius). L'urbanisation et le tourisme de masse constitue une menace pour l'espèce sur l'île (dérangement, écrasement, pollution).
Pas de synonyme pour ce taxon