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commune -
2
observateurs -
Première observation
2007 -
Dernière observation
2007
*Attention, l'ensemble des données présentées sur cette fiche est calculé et/ou diffusé à partir des données bancarisées sur
KaruNati,
la plateforme régionale du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) de la Guadeloupe.
Les répartitions spatio-temporelles présentées sur cette fiche sont indicatives et ne peuvent être considérée comme une réalité exhaustive des
caractéristiques phénologiques de ce taxon, n'étant fondées que sur des observations ponctuelles.
Informations espèce
Description :
Le Bécasseau maubèche est un oiseau limicole trapu de taille moyenne (environ 27 cm pour 135 g). Il s'agit du plus gros bécasseau rencontré aux Antilles. Il possède de courtes pattes jaune verdâtre et un bec noir court et droit.
En vol, son envergure est d'environ 58 cm, et on peut y apercevoir ses longues ailes avec une étroite bande blanche sur le dessus, et sa queue blanche avec des stries grises.
Son plumage se modifie au cours de sa vie.
Plumage internuptial : poitrine brun roux ; dos gris sombre avec des taches noires.
Plumage juvénile et hivernal : terne ; dos gris clair et ventre blanc.
Répartition :
Le Bécasseau maubèche est représenté par six sousespèces à travers le monde.
La sous-espèce rufa nichant dans le haut arctique canadien représente principalement les individus observés aux Antilles françaises.
Les individus de la sous-espèce rufa quittent le nord-est de l’Amérique du Nord vers les côtes guyanaises avec relativement peu de sites d’arrêt.
La majorité des individus continue ensuite jusqu’à la Patagonie et la Terre de Feu. À l’occasion d’intempéries, ils se posent alors sur les îles des Petites Antilles notamment.
Ils effectuent ainsi tous les ans un périple de quelques 32 000 km !
Habitat :
En période de reproduction, il est présent dans la toundra de l’arctique canadien.
En périodes de migration et d’hivernage, il est strictement côtier et fréquente alors les plages, les bancs rocailleux, les baies et les lagunes.
Il est essentiellement côtier en Guadeloupe. Il fréquente les plages, les vasières et lagunes littorales.
Le Bécasseau maubèche y est peu commun, il est observé irrégulièrement durant sa migration postnuptiale (septembre-novembre).
Conservation :
La population américaine (ssp rufa) est classée "espèce menacée" aux États-Unis et "espèce en danger" au Canada du fait d’un déclin prononcé de ses effectifs.
Statut de conservation mondial (2018) : NT "Near Threatened / Quasi menacé".
Statut de conservation en Guadeloupe (2021) : EN "Endangered / En danger".
Menaces : surexploitation de ses ressources alimentaires, perte de ses habitats, changements climatiques et action humaine (pollution, chasse, dérangement).
Réglementation :
La chasse du Bécasseau maubèche est interdite en Guadeloupe, cette espèce est PROTÉGÉE depuis 2013.
Le Bécasseau maubèche est un oiseau limicole trapu de taille moyenne (environ 27 cm pour 135 g). Il s'agit du plus gros bécasseau rencontré aux Antilles. Il possède de courtes pattes jaune verdâtre et un bec noir court et droit.
En vol, son envergure est d'environ 58 cm, et on peut y apercevoir ses longues ailes avec une étroite bande blanche sur le dessus, et sa queue blanche avec des stries grises.
Son plumage se modifie au cours de sa vie.
Plumage internuptial : poitrine brun roux ; dos gris sombre avec des taches noires.
Plumage juvénile et hivernal : terne ; dos gris clair et ventre blanc.
Répartition :
Le Bécasseau maubèche est représenté par six sousespèces à travers le monde.
La sous-espèce rufa nichant dans le haut arctique canadien représente principalement les individus observés aux Antilles françaises.
Les individus de la sous-espèce rufa quittent le nord-est de l’Amérique du Nord vers les côtes guyanaises avec relativement peu de sites d’arrêt.
La majorité des individus continue ensuite jusqu’à la Patagonie et la Terre de Feu. À l’occasion d’intempéries, ils se posent alors sur les îles des Petites Antilles notamment.
Ils effectuent ainsi tous les ans un périple de quelques 32 000 km !
Habitat :
En période de reproduction, il est présent dans la toundra de l’arctique canadien.
En périodes de migration et d’hivernage, il est strictement côtier et fréquente alors les plages, les bancs rocailleux, les baies et les lagunes.
Il est essentiellement côtier en Guadeloupe. Il fréquente les plages, les vasières et lagunes littorales.
Le Bécasseau maubèche y est peu commun, il est observé irrégulièrement durant sa migration postnuptiale (septembre-novembre).
Conservation :
La population américaine (ssp rufa) est classée "espèce menacée" aux États-Unis et "espèce en danger" au Canada du fait d’un déclin prononcé de ses effectifs.
Statut de conservation mondial (2018) : NT "Near Threatened / Quasi menacé".
Statut de conservation en Guadeloupe (2021) : EN "Endangered / En danger".
Menaces : surexploitation de ses ressources alimentaires, perte de ses habitats, changements climatiques et action humaine (pollution, chasse, dérangement).
Réglementation :
La chasse du Bécasseau maubèche est interdite en Guadeloupe, cette espèce est PROTÉGÉE depuis 2013.
Les limicoles font partie du groupe d’espèces d’oiseaux dont
les effectifs ont le plus diminué ces 50 dernières années.
Au Canada, il a été évalué une baisse moyenne de 40 % des effectifs depuis 1970, avec une décroissance allant à 52 % pour les espèces migrant sur de grandes distances.
Les limicoles dépendent des régions côtières et des milieux humides intérieurs pour leur reproduction, leur migration et leur hivernage.
L’aménagement des côtes et d’autres perturbations d’origine humaine entraînent la perte de nombreuses zones vitales pour ces oiseaux.
Pour plus d’informations sur les limicoles de Guadeloupe
http://limicolesdesantilles.com/
Au Canada, il a été évalué une baisse moyenne de 40 % des effectifs depuis 1970, avec une décroissance allant à 52 % pour les espèces migrant sur de grandes distances.
Les limicoles dépendent des régions côtières et des milieux humides intérieurs pour leur reproduction, leur migration et leur hivernage.
L’aménagement des côtes et d’autres perturbations d’origine humaine entraînent la perte de nombreuses zones vitales pour ces oiseaux.
Pour plus d’informations sur les limicoles de Guadeloupe
http://limicolesdesantilles.com/
Tringa canutus Linnaeus, 1758